~ Mais d’où vient cette folie que les gens
ont des enfants – qu’ils décident d’avoir cette outrecuidance ? Pour qui se
prennent-ils ? Est-ce qu’ils savent ce qu’ils font, est-ce qu’ils ont bien
conscience de tout ? Non, en fait, personne n’a rien compris.
~ Pourquoi fait-on des enfants ? Par Amour,
par Ennui et par Peur de la Mort. Les trois composantes essentielles de la vie.
Faire un enfant est à la portée de tous, et pourtant peu de futurs parents
connaissent la vérité, c'est la fin de la vie.
~ Quel sens cela avait-il de faire naître
un enfant dans ce monde minable ?
~ Je pense à Eve au paradis, me demandant
pourquoi elle a commis cette faute de manger le fruit tabou.
~ La
petite ouvrait les yeux et les refermait, étonnée au milieu de son désespoir,
elle était là, soudain, jetée dans le monde alors qu'elle n'avait rien demandé.
Eliette Abécassis, Un heureux événement. France XXI°
~ Tu ne l’ignores pas : celui qui me
délivrera de cette existence m’arrachera aux pires tourments. Je ne sais
quelles peines me sont réservées après la mort mais je sais bien à quoi j’échapperai
en mourant ! La fin d’une vie malheureuse est toujours douce.
~ La grâce divine m’a purifié, plutôt
qu’elle ne me mutila, en me privant d’un membre si vil que la honte attachée à
sa fonction lui vaut l’appellation de « parties honteuses », et que
nul n’ose le désigner par son nom. […] Plusieurs sages fameux, désireux de
conserver leur pureté intérieure, portèrent la main sur eux-mêmes, effaçant
ainsi de leur vie la tache de la concupiscence.
~ Le grand philosophe chrétien Origène nous
propose un illustre exemple : pour éteindre les feux dont il brûlait, il ne
craignit pas de se mutiler. Il avait pris dans le sens littéral le texte
biblique qui déclare bienheureux ceux qui « se sont châtrés en vue d’obtenir le Royaume des Cieux » ; l’on ne
saurait autrement, lui semblait‑il, accomplir le précepte du Seigneur nous
prescrivant de couper et de rejeter le membre par où nous vient le scandale. Il
interprétait historiquement, et non de façon allégorique, la prophétie d’Isaïe
dans laquelle il est affirmé que le Seigneur préfère les eunuques aux autres
fidèles : « Les eunuques qui
observeront le sabbat et accompliront ma volonté auront une place dans ma
maison et dans mes murs. Je leur donnerai un nom meilleur que celui de fils et
de filles. Je leur donnerai un nom éternel, qui ne périra pas. »
~ Quelle déplorable perte, quel malheur pitoyable, si, livrée aux
souillures du plaisir, tu ne faisais que donner dans la douleur quelques
enfants au monde […] au lieu de surpasser, comme tu le fais aujourd'hui, les
hommes eux-mêmes, ayant, de la malédiction d’Eve, tiré la bénédiction de Marie !
~ Se retournant vers elles, plein de compassion, [le Christ] leur annonça
la vengeance qui, bientôt, serait tirée de sa mort, mais à laquelle elles
échapperaient elles-mêmes en suivant sagement ce conseil : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi,
mais sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Le jour vient, en effet, où l’on
dira : bienheureuses les stériles, heureux les ventres qui n’ont pas
enfanté et les seins qui n’ont pas allaité ! »
Pierre Abélard, Lettre à Héloïse. France XII°
~ Ah, soyez comme les étoiles
Nobles par infertilité,
Ne rejoignez pas ces génitrices
Qui engendrent à satiété
Une engeance si répandue
Qu’elle emplit toute l’étendue.
~ Heureuse celle qui fut enterrée vivante à
l’heure où elle naquit,
Et pût-il avoir été enterré, son père
impitoyable, à sa naissance !
~ Il eût mieux valu pour Adam et tous ceux
qui en furent issus
Qu’eux et lui, encore non-nés, jamais ne
fussent créés !
~ Chaque fois que je réfléchis, ma
réflexion sur ma souffrance
Ne me pousse qu’à blâmer celui qui m’a
engendré.
J’ai donné la paix à mes enfants, car ils
sont dans la béatitude
De la non-existence qui surpasse tous les plaisirs
de ce monde.
Abû l-‘Alâ’ Al-Ma’arrî, Les Impératifs (Luzumiyat). Syrie XI°
Voici la faute à mon père imputée,
Que moi je n’ai commise envers personne.
Abû l-‘Alâ’
Al-Ma’arrî, Epitaphe. Syrie XI°
Note : l’auteur, on l’aura compris,
mourut sans enfant.
Qui sait ? nous trouverons peut-être
quelque injure
Qui l’irrite à ce point que, d’un bras
forcené,
Il arrache des cieux notre planète obscure,
Et brise en mille éclats ce globe
infortuné.
Notre audace du moins vous sauverait de
naître,
Vous qui dormez encore au fond de l’avenir,
Et nous triompherions d’avoir, en cessant
d’être,
Avec l’Humanité forcé Dieu d’en finir.
Ah ! quelle immense joie après tant de
souffrance !
A travers les débris, par-dessus les
charniers,
Pouvoir enfin jeter ce cri de délivrance :
« Plus d’hommes sous le ciel, nous sommes
les derniers ! »
Louise Ackermann, Pascal. Dernier mot. France XIX°
On fit au sein de l’Académie le décompte
des opinions et on observa que la majorité [des rabbins] était d’avis qu’il eût
mieux valu pour l’homme ne pas avoir été créé.
Aggadah (Légendaire juif). Israël circa V°
Pour autant qu’on puisse préciser un chemin
pour l’abolition de l’humanité, un chemin qui ne causerait pas de souffrance,
le meilleur serait que l’humanité cesse de se reproduire. J’estime que l’on
peut justifier un tel chemin qui ne causerait pas de souffrance. Je l’appelle
« retrait de l’humanité ». Ce retrait repose tout simplement sur le
fait que l’humanité disparaîtrait inévitablement si les femmes renonçaient à la
procréation et même si toutes n’avaient qu’un enfant en moyenne.
Karim Akerma, Soll eine Menschheit
sein ? Eine fundamentalethische Frage (L’humanité doit-elle exister ? Une question
d’éthique fondamentale). Allemagne XX°
C’est seulement par l’absence d’enfants, relative
ou absolue – ayant comme résultat le retrait de l’humanité – que surviendrait
ce que nous pouvons nommer la révolte de Sisyphe. Il abandonnerait son travail,
non pour commettre un suicide mais plutôt pour renoncer à avoir des enfants
qui, autrement, auraient occupé sa place. De la sorte, un jour ou l’autre, il
n’y aurait plus personne barrant le chemin du rocher qui progressivement
s’écroulerait. Selon les propos de la décision originelle asiatique : par
l’abstention de la procréation, la roue de la souffrance sera privée de sa
force jusqu'à ce qu’elle atteigne son arrêt.
Karim Akerma, Verebben der Menschheit ? Neganthropie und Anthropodizee (Retrait de
l’humanité ? Néganthropie et anthropodicée).
Allemagne XXI°
Naître, oui, naître je répute âpre infortune,
Ce que n’est pas mourir, puisque de tant
d’angoisse
Je me sens délivré : un bref instant suffit
A racheter le tort d’une naissance serve.
A racheter le tort d’une naissance serve.
Mort, à trancher enfin une infamante vie
Où je traîne les fers d’un indigne
esclavage,
Pourquoi tarder ainsi, si ton retard
m’irrite ?
Vittorio Alfieri, Sonnet (12 janvier 1778). Italie XVIII°
~ Les familles, l’été venu, se dirigent
vers la mer en y emmenant leurs enfants. Dans l’espoir, souvent déçu, de noyer
les plus laids.
~ Il n’est point rare d’entendre, entre
chères madames, ce dialogue :
- Qu’est-ce que votre mari vous a donné
pour vos étrennes ?
- Oh ! qu’il a été chic ! Il m’a
fait enlever les ovaires.
Alphonse Allais, Les pensées. France XIX°
~ Aujourd’hui plus qu’à toute autre époque
de son histoire, l’humanité est à un carrefour. Un chemin conduit à l’amertume
et au désespoir absolu. L’autre à l’extinction pure et simple. Prions d’avoir
la sagesse de faire le bon choix.
~ La surpopulation multipliera les
problèmes jusqu’au point de rupture.
Woody Allen, Destins tordus. Etats-Unis XX°
Pour avoir des enfants, on n’a pas besoin
de permis. Aucune preuve de quoi que ce soit. Il faut un permis pour pêcher, il
faut un permis pour être coiffeur, il faut un permis pour vendre des hot-dogs.
Tu sais, quand on voit ces pauvres enfants, battus et affamés, on se demande :
pourquoi ces parents sont-ils autorisés à en avoir ?
Woody Allen, Whatever works. Etats-Unis XXI°
« Je sais bien ce que je veux, je veux
atteindre un but heureux, le plus heureux de tous ! » Aussitôt ce vœu formulé,
il fut chez lui ; les longs stores blancs étaient baissés devant sa fenêtre, et
au milieu du plancher était le cercueil noir où il dormait de son paisible
sommeil de mort, son désir était exaucé.
Hans Christian Andersen, Les galoches du bonheur. Danemark XIX°
Le pater familias et la création de la
Morale de la Cigogne : ignorance réelle des choses + manque d’imagination
+ sentiment d’autorité devant la progéniture curieuse.
Oswald de Andrade, Manifeste anthropophage. Brésil XX°
Je veux montrer l’inconsistance de ces
fictions sur lesquelles l’homme s’est appuyé jusqu’à aujourd’hui : Dieu, la
morale, l’au-delà, l’immortalité de l’âme, le bonheur humain, etc. Je veux être
l’apôtre de l’auto-anéantissement.
Léonid Andreïev, Journal (1891). Russie XIX°
~ Que peut-il arriver de pire à un homme
que d’être né ?
~ Et que font-ils avec leurs enfants ?
Je n’ai pas encore vu de parents qui ne méritent pas la peine capitale ;
d’abord parce qu’ils ont engendré des enfants, ensuite parce que, les ayant
engendrés, ils ne se sont pas immédiatement suicidés.
Léonid Andreïev, Savva. Russie XX°
Son père aussi avait voulu se tuer quand il
était fiancé, il ne l’avait pas fait uniquement parce qu’il n’avait pu trouver
de revolver nulle part, et qu’elle l’en avait dissuadé. « Ils veulent tous
se tuer ! », songea-t-elle en souriant malgré elle, mais elle résolut
quand même de subtiliser l’arme dangereuse.
Léonid Andreïev, Au printemps. Russie XX°
Que tout disparaisse, tout ce qui vit et
respire, qui est réel et palpable et a un lien avec les hommes, avec le feu, la
guerre, avec la mort brutale ou l’esclavage. Que le monde disparaisse ! Ou
plutôt qu’il n’ait jamais existé ? Oui, c’est ça, jamais ! C’est
mieux. Cela voudrait dire qu’il n’y a pas eu, et qu’il ne peut y avoir, ni le
sang, ni les incendies, ni la prise d’esclaves, ni la tristesse et la
séparation d’avec ceux qu’on aime. Rien !
Ivo Andric, Contes de la solitude. Yougoslavie XX°
Si j’étais le feu, je brûlerais le
monde ; si j’étais le vent, je le bouleverserais ; si j’étais l’eau,
je l’inonderais ; si j’étais Dieu, je l’enverrais au fond du gouffre.
Cecco Angiolieri, Si j’étais le feu. Italie XIII°
~ Elle voulait un bébé, frais sorti d’elle.
Pour s’y chauffer. […] Dans l’intérêt du petit je ne voulais pas qu’il existe.
Je ne regrette pas.
~ Il souffre tant, il aurait préféré ne pas
être né.
Christine Angot, Not to be. France XX°
~ Force inouïe et totalement irrationnelle
qui pousse un homme et une femme à procréer même en temps de guerre.
~ Ce qui est exigé de tout couple candidat
à l’adoption d’un enfant devrait être le minimum demandé à tout procréateur.
~ Procréer, n’est-ce pas aussi grave que
tuer ? Qui est le criminel, le tueur à gage ou le procréateur ? Ils
le sont tous les deux. Mais si le tueur à gage doit faire preuve de réflexion
et de concentration, s'il est responsable de ses actes devant le tribunal, le
procréateur, lui, se laisse aller à sa bestialité et à son irresponsabilité
coutumière. Un criminel impuni que la société, au contraire, complimente et
récompense.
~ Chaque non-procréant peut s’estimer fier
d’avoir traversé la vie sans avoir créé d’autres êtres souffrants dans ce monde
d’iniquité.
Annaba, Bienheureux les stériles. France XXI°
Il vous vient souvent des amis qu’on
enterre
Ah ! que vous êtes bien dans le beau
cimetière
Vous mendiants morts saouls de bière
Vous les aveugles comme le destin
Et vous petits enfants morts en prière
Guillaume Apollinaire, Rhénane d’automne. France XX°
Petits qui jouez dans la rue enfants
Quelle pitié sans borne j’ai de vous
Je vois tout ce que vous avez devant vous
De malheur de sang et de lassitude
Louis Aragon, Epilogue. France XX°
Louons les Thraces qui pleurent sur leurs
fils, lorsque du sein de leur mère, ils viennent à la lumière, et qui, au
contraire, vantent le bonheur de tous ceux que le trépas prive de la vie
prématurément. Ceux en effet qui vivent passent sans cesse à travers des maux
de toute sorte, mais les morts ont trouvé le remède à leurs maux.
Archias, Epigramme
(in Anthologie grecque). Rome I° AC
Quantité d’événements ont lieu, capables de
nous faire renoncer à la vie : par exemple, les maladies, les douleurs de
l’enfantement, les tempêtes. Ainsi, il est évident que si l’on nous avait donné
le choix, ces raisons nous auraient, dès le principe, fait choisir de ne pas
naître. Ajoutons-y la vie que nous menons dans notre enfance : aucun homme
sensé n’accepterait d’y retourner. De plus, beaucoup de circonstances ne nous
offrent ni plaisir ni douleur, d’autres, un plaisir, certes, mais sans beauté –
circonstances capables de nous faire préférer le néant à la vie.
Aristote, Ethique à Eudème. Grèce IV° AC
On peut demander ce qu’il y a d’humain – de
tout simplement humain – à lancer dans l’enfer de la société archiste et
cratique actuelle un être qui n’a pas demandé à venir au monde. On peut se
demander si ce n’est pas là le geste le plus autoritaire qu’un humain puisse
commettre à l’égard d’un autre humain. Toute unité humaine nouvelle qui voit le
jour est destinée à être de la chair à souffrance, d’un genre ou d’un autre. Et
cette affirmation est indéniable.
E. Armand, La révolution sexuelle et la
camaraderie amoureuse.
France XX°
L’âme humaine est une méchante chose, quand
elle est délivrée de tous les soins, les soucis, les multiples petits tourments
du corps, aucune âme humaine n’est jamais venue volontiers sur la terre, la vie
est dure ici-bas ; toutes s’en sont enfuies comme des coquins fuient les
galères, dès qu’elles ne sentaient plus la chaîne qui les attachait à cette vie.
Achim von Arnim, Martin Martir. Allemagne XIX°
Si brève que soit la vie, il n’est pas un
homme, ici comme ailleurs, qui naisse assez heureux pour ne pas souhaiter, plus
d’une fois, être mort plutôt qu’en vie. Les malheurs qui nous frappent, les
maladies qui nous torturent font paraître trop longue cette vie si courte.
Alors, quand l’existence est un trop lourd fardeau, la mort devient pour
l’homme le plus désirable des refuges.
Artabane
(oncle et conseiller de Xerxès). Perse V° AC. Cité in : Hérodote, L’Enquête (VII, 46).
L’existence construite et sentante de tout
homme me gêne, et résolument j’abomine toute réalité. […] Je souffre
affreusement de la vie. […] Je sens l’appétit du ne pas être.
Antonin Artaud, Le suicide est-il une
solution ? France XX°
Là où ça sent la merde, ça sent l’être,
l’odeur de la merde est l’odeur de l’être.
Antonin Artaud, Pour en finir avec le
jugement de Dieu (dossier). France XX°
Durant ma vie d’homme, la population a
presque triplé. L’être humain a pris le pouvoir sur la Terre, comme une espèce
envahissante. Il représente 98% de la biomasse des vertébrés contre 1,5% aux
débuts de l’agriculture il y a 10 000 ans. Nous avons besoin d’une révolution,
mais celle-ci ne sera pas politique. […] La vraie révolution sera spirituelle
au sens éthique et moral.
Yann Arthus-Bertrand, interview (Le Figaro.fr, 06
septembre 2013). France XXI°
Les bébés sont les ennemis de l’espèce
humaine.
Isaac Asimov. Etats-Unis XX°. Cité in : Joseph D. Olander, Isaac
Asimov (Writers of the 21st Century).
~ Tant de gens disent « Faites des enfants.
» Il y a une telle attitude pro-nataliste dans le monde. Nous célébrons la Fête
des Mères avec tant d’enthousiasme, […], nous célébrons les enfants
supplémentaires. J’ai parfois l’impression que si seulement on cessait de
pousser à faire des enfants, d’une manière ou d’une autre, il y en aurait
moins.
~ Aussi longtemps que les femmes seront
maintenues dans des conditions où elles ne se sentent d’aucune valeur sauf
comme mères, sauf comme usines à bébés, elles auront beaucoup d’enfants. Parce
que c’est la seule façon qu’elles ont de prouver qu’elles valent quelque chose.
En général, si vous regardez de par le monde, plus le statut des femmes est
bas, plus le taux de natalité est élevé.
[…] Si bien que si on élève de quelque
façon le statut des femmes, je suis certain que le taux de natalité chutera
drastiquement de par le choix des femmes elles-mêmes.
~ La démocratie ne peut pas survivre à la
surpopulation. La dignité humaine ne peut pas lui survivre. […] A mesure que vous mettez de plus en plus de
gens sur la planète, la valeur de la vie non seulement décline, mais elle
disparaît. Cela n’a pas d’importance si quelqu’un meurt.
Isaac Asimov, interview (Bill Moyers : A world of ideas, 17 octobre 1988). Etats-Unis XX°
~ Nous réalisons à présent que les
catastrophes qui affligent de façon croissante le monde naturel ont un élément
qui les connecte toutes – l’accroissement sans précédent du nombre d’êtres
humains sur la planète.
~ Avoir de grandes familles signifie
aggraver les problèmes que leurs enfants et les enfants de tout un chacun
devront affronter dans le futur.
~ Il est tragique que les seules politiques
de population actuelles dans les pays développés tentent, perversement,
d’augmenter le taux de natalité afin de pouvoir s’occuper du nombre croissant
de personnes âgées. La notion de toujours plus de personnes âgées ayant besoin
de toujours plus de jeunes personnes, qui deviendront âgées à leur tour et
auront besoin d’encore plus de jeunes personnes, et ainsi ad infinitum, est une
évidente chaîne de Ponzi écologique.
~ Chacun des problèmes globaux, sociaux
aussi bien qu’environnementaux, devient plus difficile – et finalement
impossible – à résoudre avec toujours plus de personnes.
David Attenborough, This heaving planet (article in The New Statesman
27 avril 2011). Grande-Bretagne XXI°
~ La terre est une huître vide de tout,
Ne pas être né est ce qu’il y a de mieux
pour l’homme.
~ Les désirs du cœur sont aussi tordus que
des tire-bouchons,
Ne pas être né est ce qu’il y a de mieux
pour l’homme.
W. H. Auden, L’écho de la mort. Angleterre XX°
J’en connais qui murmurent : « Et si
tout le monde voulait s’abstenir du mariage, comment le genre humain
subsisterait-il ? » – Si seulement ils le voulaient tous ! pourvu
que ce soit dans la charité, avec un cœur pur, une bonne conscience et une foi
sincère : ainsi la Cité de Dieu se réaliserait plus vite, et la fin du
monde en serait hâtée.
Saint Augustin, Sur le bien du mariage. Rome V°
Ce n’est plus servir le Christ que de
multiplier la race humaine.
Saint Augustin, La virginité consacrée. Rome V°